Beschreibung
Debatten um Dopingfälle im Spitzen- und Breitensport, Vermarktung und Geldflüsse sowie Diskussionen um korrupte Funktionäre zeigen, dass der Sport im Verlauf der Moderne dem Markt unterworfen und zu einem Massenphänomen mit grosser medialer und monetärer Bedeutung wurde. Der Sport und seine Massenveranstaltungen dienen und dienten der Politik zudem als Bühne der Inszenierung und der Durchsetzung von Partikularinteressen. Diese Ausgabe der traverse untersucht das Thema Sport als Breiten- und Massenphänomen, als marktorientierte Unterhaltungsform und als historische Erscheinung, die sich im Wechselspiel von Politik und Masse situiert. Die Ausgabe vereinigt Beiträge zur Geschichte des Dopings und der Dopingpolitik, zur Entwicklung des modernen Fussballs und zur Korruptionsgeschichte in der FIFA, zur Entstehung des Skisports in der Schweiz und zur Medialisierung und Politisierung des Sports in der schweizerischen Zwischenkriegszeit. Les débats sur le dopage dans le sport professionnel et amateur, la commercialisation du sport et les flux d'argent qui en résultent ainsi que les discussions sur les fonctionnaires corrompus montrent que le sport est devenu, à l'ère contemporaine, un marché en plus d'être un phénomène de masse, qui accapare une forte attention médiatique et représente un énorme enjeu financier. En outre, le sport et ses manifestations de masse permettent et ont permis au politique de se mettre en scène et de faire aboutir des intérêts particuliers. Ce numéro thématique de traverse traite le sport comme un phénomène populaire et de masse, comme une forme de divertissement orienté vers le marché et comme un phénomène historique situé au croisement entre politique et masse. Les contributions présentées dans ce numéro se focalisent sur l'histoire du dopage et de la politique contre le dopage, sur le développement du football moderne, sur l'histoire de la corruption dans la FIFA, sur l'émergence du ski en Suisse et sur la médiatisation et la politisation du sport dans la Suisse de l'entre-deux-guerres.