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Les Misérables - Tome I - Fantine

Livre Troisième - En L'Année 1817 et Livre Quatrième - Confier, C'Est Quelquefoi

Bod
Erschienen am 01.01.2009
CHF 15,20
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Bibliografische Daten
ISBN/EAN: 9783640246984
Sprache: Französisch
Umfang: 52
Auflage: 1. Auflage

Beschreibung

Classique de lannée 2009 dans le domaine Etudes des langues romanes - Français - Littérature, langue: Français, résumé: LIVRE TROISIÈME: LANNÉE 1817 *** I. LANNÉE 1817*** 1817 est lannée que Louis XVIII, avec un certain aplomb royal qui ne manquait pas de fierté, qualifiait la vingt-deuxième de son règne. Cest lannée où M. Bruguière de Sorsum était célèbre. Toutes les boutiques des perruquiers, espérant la poudre et le retour de loiseau royal, étaient badigeonnées dazur et fleurdelysées. Cétait le temps candide où le comte Lynch siégeait tous les dimanches comme marguillier au banc duvre de Saint-Germain-des-Prés en ]habit de pair de France, avec son cordon rouge et son long nez, et cette majesté de profil particulière à un homme qui a fait une action déclat. Laction déclat commise par M. Lynch était ceci: avoir, étant maire de Bordeaux, le 12 mars 1814, donné la ville un peu trop tôt à M. le duc dAngoulême. De là sa pairie. En 1817, la mode engloutissait les petits garçons de quatre à six ans sous de vastes casquettes en cuir maroquiné à oreillons assez ressemblantes à des mitres desquimaux. Larmée française était vêtue de blanc, à lautrichienne; les régiments sappelaient légions; au lieu de chiffres ils portaient les noms des départements. Napoléon était à Sainte-Hélène, et, comme lAngleterre lui refusait du drap vert, il faisait retourner ses vieux habits. En 1817, Pellegrini chantait, mademoiselle Bigottini dansait; Potier régnait; Odry nexistait pas encore. Madame Saqui succédait à Forioso. Il y avait encore des Prussiens en France.[.]*** LIVRE QUATRIÈME: CONFIER, CEST QUELQUEFOIS LIVRER*** I. UNE MÈRE QUI EN RENCONTRE UNE AUTRE*** Il y avait, dans le premier quart de ce siècle, à Montfermeil près de Paris, une façon de gargote qui nexiste plus aujourdhui. Cette gargote était tenue par des gens appelés Thénardier, mari et femme. Elle était située dans la ruelle du Boulanger. On voyait au-dessus de la porte une planche clouée à plat sur le mur. Sur cette planche était peint quelque chose qui ressemblait à un homme portant sur son dos un autre homme, lequel avait de grosses épaulettes de général dorées avec de larges étoiles argentées; des taches rouges figuraient du sang; le reste du tableau était de la fumée et représentait probablement une bataille. Au bas on lisait cette inscription: Au sergent de Waterloo.[.]

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